Presse

Roméo et Juliette

L’Orchestre de Chambre de Genève
Ensemble Vocal de Lausanne
Bernheim/Hamaoui/Charvet
Bou/Teitgen/Atkins/…
Janvier 2023

Forumopéra – « Le geste d’un chef d’opéra
Dès le prélude, la saveur très française des cuivres, la couleur du chœur (qui reprend le prologue de Shakespeare (« Dans Vérone, deux familles rivales »… « Juliette parut et Roméo l’aima »…), l’apparition aux violoncelles du thème « Ô ma femme » qui reviendra au début du troisième acte (l’éveil des amants), puis lors de la scène du tombeau, puis sa reprise généreusement phrasée par l’ensemble des cordes, l’envol de la valse, plus subtile, plus aristocratique que celle de Faust, tout donne à entendre l’autorité (souriante) de Marc Leroy-Calatayud, qui nous disait récemment combien il aime diriger l’opéra. On le verra souvent se retourner à demi pour regarder amoureusement ses chanteurs. Et surtout les suivre, les accompagner, leur laisser mener le jeu (avant de reprendre, en souplesse, le leadership).
[…]
Au début du deuxième acte, le nocturne orchestral, dans une lumière bleutée, sera un moment enchanteur de poésie sonore : douceur diaphane des violons pianissimo avec sourdine, sur les arpèges des harpes, dans un tempo lentissime assumé, puis crescendo délicat autour de la flûte et des bois. Plaisir évident de l’Orchestre de Chambre de Genève à suivre l’imaginaire de son jeune chef.
[…]
Marc Leroy-Calatayud, décidément grand chef d’opéra, à l’écoute, fera chuchoter son orchestre à l’amble de cette délicatesse.
[…]
Dernier baiser, dernier unisson sur « Seigneur, pardonnez-nous » et ultime grand geste à l’orchestre de Marc Leroy-Calatayud, intense, lyrique, magnifique. Triomphe mérité.

Forumopéra, 13 janvier 2023, C. Sigel

« Chœur et orchestre sont placés sous la direction de Marc-Leroy Calatayud, chef associé de l’OCG pour la saison 22-23. Le jeune chef dirige amoureusement une partition qu’il aime et connaît parfaitement (il chante en dirigeant la quasi-totalité des paroles du livret) : si l’on a déjà entendu des préludes qui vous happent et vous plongent au cœur de la tragédie de façon plus saisissante encore, la montée en puissance du drame au troisième acte est superbement rendue, et surtout les pages élégiaques – les duos d’amour notamment – possèdent  toute la tendresse et la sensualité discrète requises. »

Première loge opéra, 13 janvier 2023, S. Lelièvre

« Occupant la plus grande partie de la scène, l’Orchestre de Chambre de Genève excelle sous la baguette attentive et musicale du jeune chef Marc Leroy-Calatayud. Il tempère rapidement les cuivres de l’OCG qui s’accaparent la musique dans l’ouverture du prologue, se préoccupe à chaque instant des chanteurs. Maintes fois, on le voit se retourner pour s’enquérir d’une nuance, d’une note allongée, d’un départ de phrase. »

Resmusica, 13 janvier 2023, J. Schmitt

« Pour diriger cette oeuvre lyrique lumineuse, c’est le jeune chef originaire de Lausanne Marc Leroy-Calatayud qui officiait au pupitre. Fin connaisseur de la musique française du XIXe, à laquelle il s’est déjà plusieurs fois frotté, il parvient à obtenir une belle sonorité de l’orchestre, malgré l’acoustique plus que médiocre de la salle. […] Diriger un opéra en version concert avec les chanteurs derrière soi n’est pas chose aisée, et le chef réussit le pari haut la main. »

Le Temps, 11 janvier 2023, J. de Banes Gardonne


O mon bel inconnu

Opéra de Tours
Décembre 2022

« Si l’ouverture est très – trop – brève, elle donne le ton de la soirée : la musique sera interprétée sans temps mort. Marc Leroy-Calatayud, qui est sur le podium pour cette série, est attentif à tout ce qui se passe sur le plateau et dirige la phalange tourangelle d’une main ferme ; les nuances sont quasi parfaites car à aucun moment les chanteurs ne sont couverts. Quant aux tempos, ils sont idéaux et le jeune chef d’orchestre démontre avec brio qu’il a parfaitement compris l’esprit même de l’œuvre de Hahn. »

TouteLaCulture, 20 décembre 2022, H. Biard

« Imprimant lui aussi une belle vitalité à la partition, Marc Leroy-Calatayud dirige l’Ouverture tout feu tout flamme, avant de doser les sonorités de l’Orchestre symphonique région Centre Val-de-Loire / Tours, un rien trop généreuses dans la scène du petit déjeuner. Le finale de l’acte II (« Partons ! »), particulièrement enlevé et dont la musique colle à celui du III (« Partez ! ») est un bijou dont nous ne perdons pas un mot. Chapeau, pourrait dire Aubertin ! »

Diapason, 19 décembre 2022, F. Laurent

« Dans la fosse, Marc Leroy-Calatayud met en valeur tout le raffinement de l’écriture de Reynaldo Hahn : en dehors de quelques pages plus rythmées (l’air de Félicie et son duo avec M. Victor, les ensembles concluant les deuxième et troisième actes), la partition se situe plutôt du côté de la douceur et de la rêverie, aspects auxquels rend tout à fait justice l’Orchestre symphonique région Centre-Val de Loire/Tours. »

Concert Classic, 19 décembre 2022, L. Bury


Gala Benjamin Bernheim

Orchestre National du Capitole de Toulouse
Juillet 2021

« À la tête de l’Orchestre national du Capitole, le jeune chef vaudois Marc Leroy-Calatayud s’attache à ciseler cet ouvrage rare […] avec autant de soin et d’amour que s’il s’agissait d’un chef-d’œuvre confirmé : textures sonores aérées, rythmique assurée et précise, sensibilité frémissante, telles sont les caractéristiques interprétatives que sa baguette distille à ce petit bijou symphonique. »

Théâtre du Capitole, Toulouse / E. Andrieu, Opera Online, 22.07.21


Un Elixir d’Amour

Théâtre des Champs-Elysées
Février 2021

« À la tête de l’Orchestre des Frivolités Parisiennes, en effectif réduit, Marc Leroy-Calatayud met en relief toute la saveur de l’instrumentation colorée de Donizetti dans un discours d’une rare élégance. »

Opéra Magazine, Mars 2021, A. Caron

« La battue de Marc Leroy-Calatayud elle, est tonique et bien en phase avec la joyeuse troupe déchainée qui évolue sur scène. »

TouteLaCulture, Avril 2021, P. Fourier


Il Barbiere di Siviglia

Opéra National de Bordeaux
Février 2019

“Évidemment c’est aussi la direction vive et spirituelle de Marc Leroy-Calatayud qui imprime une belle énergie dans les tempi et une battue claire et raffinée. Son enthousiasme communicatif nous séduit, un talent à suivre absolument. Si Marc Leroy-Calatayud réussit avec simplicité à polir une des partitions les plus jouées au monde, vite qu’on lui donne des raretés pour qu’il leur donne un souffle nouveau!”

ClassiqueNews, P. Diaz 14/02/2019

« les choeurs répondent à l’appel de la faconde rossinienne que Marc Leroy-Calatayud fait vibrer dans une fosse rehaussée au niveau baroque. Rythmes et couleurs se font plus acérés, l’ironie plus mordante, sous une baguette d’une grande vitalité, sans répit. « 

Toutelaculture, G. Charlassier, 15/02/2019


Mârouf, Savetier du Caire

Opéra National de Bordeaux
Février 2018

« Le jeune homme dirige la fosse avec une application et une gestique à la fois impeccables et souples, appelant les chaudes couleurs orientales de la phalange comme ses rythmes allants et ses fanfares éclatantes. […] » 

Ôlyrix, C. Arden, 12/02/2018

« Le dernier bonheur de la soirée est dans la fosse, et le public bordelais salue avec enthousiasme les qualités du jeune chef français Marc Leroy-Calatayud […] »

ClassiqueNews, E. Andrieu, 14/02/2018

« Le geste allant et précis du jeune chef […] encourage la gourmandise de l’instrumentation et de ses effets orientalisants. »

Toutelaculture, G. Charlassier, 13/02/2018